Henry MONNIER. Les Grisettes en enfer, vers 1840. Volume in- - Lot 221

Lot 221
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Henry MONNIER. Les Grisettes en enfer, vers 1840. Volume in- - Lot 221
Henry MONNIER. Les Grisettes en enfer, vers 1840. Volume in-folio, 26 x 21 cm, veau brun marbré, roulettes dorées autour des plats, dos à nerfs orné, pièce de titre « Antiquités de Rome » en maroquin vert (reliure ancienne factice). 21 lithographies rehaussées à l’aquarelle, formats divers. À la fin des années 1820, suite à un séjour à Londres, Henry Monnier revient de la capitale anglaise en maîtrisant pleinement la lithographie. Il s’agissait d’un nouveau procédé de reproduction, qui allait devenir très populaire, car nettement moins coûteux que la gravure. Monnier se livre alors à une prospère et féconde production de vignettes lithographiées rehaussées de couleur avec des ombres marquées par quelques hachures sobrement distribuées, mais suffisantes à rendre le relief. Les vignettes humoristiques publiées ouvertement pendant cette période sont très proches de celles réalisées pour son Enfer, ce qui nous autorise à penser que les lithographies « libres » ont aussi été conçues à cette époque. Selon Champfleury, son biographe et ami, à cette époque (1829), Henry Monnier a popularisé les grisettes en retraçant avec une complaisance marquée leurs silhouettes, leurs mœurs, leurs plaisirs et leurs amourettes. Il les a finement observées, éphémères amantes aux tendresses équivoques, aux molles résistances et aux larmes vite séchées. Le pas fut vite franchi de les décrire dans des situations plus compromettantes, de révéler leurs secrets, leur intimité empreinte de volupté passablement épicurienne, et le tout curieusement à l’attention de leurs consentantes victimes. Bibliographie : Alexandre Dupouy, Les Grisettes en enfer, Astarté, 2008.
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