[ROJANKOVSKI (Feodor), dit ROJAN] -[GROS (Johannes)] SPADDY. - Lot 183

Lot 183
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Estimation :
250 - 300 EUR
[ROJANKOVSKI (Feodor), dit ROJAN] -[GROS (Johannes)] SPADDY. - Lot 183
[ROJANKOVSKI (Feodor), dit ROJAN] -[GROS (Johannes)] SPADDY. Dévergondages. Bruxelles, aux dépens d’un amateur [Nice], 1948. Un volume in-4 en feuilles de 152 pages, 2 ff., couverture conservée, imprimée en noir. Demi-chagrin, dos à nerfs, titré (passé, éraflures). Illustré de 16 reproductions lithographiques en couleur d’après des aquarelles de Feodor Rojankowski, dit Rojan. Tirage limité à 266 ex. L’un des 234 ex. sur vélin de Rives. Selon Sarane Alexandrain : « Ce sont des prétendus “fragments d’une véritable autobiographie”, commençant lorsqu’à douze ans une femme de chambre l’envoûta “du maléfice des jupes et de leurs parfums vénéneux”. Son fétichisme ardent pour les dessous féminins se manifeste avec toutes sortes de fillettes ; ainsi, il prend la robe, le jupon et la culotte de l’une d’elles, Louise, et se couche dessus pour mimer l’acte d’amour. De sa première maîtresse, Françoise, à sa femme Marthe qui devenant sa complice, lui facilite la conquête de ses propres amies, il ne cesse de s’émerveiller d’une “jolie croupe culottée de linon rose à volants de dentelles”, d’un “pantalon béant enrubanné de satin framboise”, de bas de soie azur ou saumon. Il ne fait l’amour qu’avec des femmes à demi habillées, auprès d’un miroir : il étreint Renée, la garçonne à crinière d’or clair, en y contemplant “l’aguiche de ses bas de soie mauve à jarretières noires et à petits Richelieu vernis”. Le frétillement d’un pied chaussé d’un fin soulier lui cause autant d’extase qu’à Restif : “Pour jouir de la mimique érotique du pied où semble passer toute l’âme du plaisir, il fait renverser la femme sur le bord du lit et la prendre en restant debout. On lui soulève les jambes que l’on tient verticales et jointes.” Des femmes à première vue insignifiantes le séduisent sitôt qu’elles s’assoient devant lui comme la mère de Renée : “Le croisement audacieux de ses jambe me montrait, par-delà un bas de soie acajou, tout un haut de cuisse magnifique sous le retroussé d’une robe de moussel
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