Clovis TROUILLE (1889-1975) May Borden-Turner représentée en - Lot 31

Lot 31
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Estimation :
10000 - 12000 EUR
Clovis TROUILLE (1889-1975) May Borden-Turner représentée en - Lot 31
Clovis TROUILLE (1889-1975) May Borden-Turner représentée en écuyère, 1917 Dessin à l’aquarelle Signé en bas à droite, Camille Trouille 35 x 25?cm M. A. S. H. 1917 Quelques portraits, beaucoup d’humour, de caricatures, de douceur, de compassion et de sympathie, comme pour exorciser l’horreur des centaines de blessés, de moribonds aux corps disloqués, qui arrivent chaque jour. Un thème récurrent, la femme, les infirmières, avec l’une d’elles qui se détache, blonde, jolie, nommée au dos d’un dessin?: Mme?Borden-Turner. À l’instar de Clovis Trouille, les recherches la concernant ne sont pas difficiles. Cette milliardaire américaine vient de faire l’objet d’une biographie1, où les années 1916-1917 sont évoquées. Dès le début des hostilités, May Borden-Turner, de l’âge des jeunes gens incorporés, veut participer à l’effort de guerre. Elle écrit au général Joffre pour lui proposer de mettre à sa disposition deux cent mille francs et de gérer son propre hôpital. Les autorités sont d’abord réticentes, les États-Unis n’étant pas encore en guerre. Finalement, le général Joffre accepte la création d’un hôpital attaché la 6e armée, sous le commandement du général Fayolle. Situé à Bray-sur-Somme – à cinq kilomètres du Front –, il a une capacité totale de deux mille lits. Il s’agit du plus important "H. O.?E." (Hôpital d’Orientation et d’Évacuation) de l’armée française. Pendant ses six premières semaines, l’H. O.?E. reçoit vingt-cinq mille blessés. La vocation de ces hôpitaux à la merci des évolutions du Front, situé généralement à quelques kilomètres, était d’orienter et d’évacuer les blessés. Les uns renvoyés rapidement vers les combats après quelques soins mineurs, d’autres vers l’arrière, et les plus mal en point conservés quelque temps avant d’être dirigés vers la morgue. Le 8?octobre 1916, May Borden arrive sur site. Sous le commandement du médecin-chef Ollivier, avec l’aide de ses douze infirmières, elle concentre ses efforts sur une unité de huit cents lits, appelée "Le
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