[Marquise de MANNOURY d’ECTOT]. Le Roman de Violette. À la R - Lot 376

Lot 376
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[Marquise de MANNOURY d’ECTOT]. Le Roman de Violette. À la R - Lot 376
[Marquise de MANNOURY d’ECTOT]. Le Roman de Violette. À la Royne de Cythère, Sodome, 1920. In-8 de VII, 197 pages, 1 f., dans une belle reliure Art-Déco, maroquin bleu nuit mosaïqué sur les filets de maroquin beige avec découpe alternée, soulignée d'un large filet d'argent, dos lisse orné de 2 pastilles de maroquin blanc, titre en long (Jakob). Illustré d’un frontispice, d’une vignette et de 37 planches coloriées au pochoir signées Chéripoulos, pseudonyme du peintre Charles Auguste Edelmann (1879-1950). Tirage limité à 305 ex. L’un de 275 ex. sur Hollande. L’édition originale a été publiée en 1883. Perceau, très actif pendant l’entre-deux-guerres, date cette édition de 1928, ce que réfute Pia, actif lui aussi à la même époque, en argumentant que « l’éditeur clandestin de l’ouvrage, après en avoir suspendu rapidement la vente en 1920, a cédé quelques années plus tard les exemplaires qui lui restaient à un libraire qui les a mis sur le marché en les présentant comme une nouveauté ». L’un savait, l’autre pas… Ce qui est devenu un lieu commun à la fin du XXe siècle l’était beaucoup moins sous la Troisième République. La marquise peut être considérée comme la première femme à consacrer sa plume aux turpitudes du sexe. Sous le pseudonyme de Mme la vicomtesse de Cœur-Brûlant, Mannoury d’Ectot publia un second best-seller de la littérature clandestine, Les Cousines de la colonelle, à Paris, à l’enseigne des magasins des Petites Dames, en 1886, en fait à Amsterdam, en 1890, chez Auguste Brancart. Pia 1283, Enfer 1075, Perceau 58-5, Dutel 2339.
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