Broche holbeinesque en or, sertie d’un verre moulé imitant l - Lot 101

Lot 101
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Broche holbeinesque en or, sertie d’un verre moulé imitant l - Lot 101
Broche holbeinesque en or, sertie d’un verre moulé imitant la cornaline sculptée à décor d’une tête de putto finement réalisée et tarée de trois quart. L’entourage en or est serti de 21 émeraudes et un verre imitant, dans un assemblage alternant 8 croix et 8 boules, le tout gravé d’arabesques sur les deux faces. Porte par deux fois le poinçon ET pour l’or de bas titre étranger. Angleterre, vers 1865. Hauteur : 4 cm – Largeur : 3,5 cm – Profondeur : 1,7 cm – Poids : 19gr Pointe de la broche tordue, infimes rayures sur le dos du verre. Cette broche tient son origine des toiles du peintre Hans Holbein le jeune. En effet, dans la mouvance des années 1860, les artistes se tournent vers une Néo-Renaissance que ce soit dans la peinture, avec le mouvement préraphaélite, ou les objets d’arts. Ces bijoux dits «holbeinesques» sont inspirés des représentations que le peintre du XVIe siècle donne dans ses toiles. Selon Geoffrey Munn dans son ouvrage Castellani and Guiliano, Revivalist Jewellers of the 19th century (1983, p.165 sq). Il en ressort que les pendentifs du type de celui-ci apparaissent à Londres vers 1865 et sont proposés à une clientèle riche par des joailliers aussi prestigieux que Hancock, Robert Phillips, John Brogden et Carlo Guiliano. Ce style est évidemment à mettre en rapport avec l’esthétique préraphaélite qui se répand en Angleterre après 1850. (réf : Fabian de Montjoye). Fritz Falk, Jewellery 1840 – 1940, Arnoldsche , Stuttgart 2004 Geoffroy Munn, Castellani et Giuliano, Trefoil Books, 1984 Cailles & Salit Le Prix du bijou, Ed Acr, Page 317 pour un modèle similaire, provenant d’une vente Christie’s Londres, 1988 Un lot d’inspiration similaire vendu chez Tajan le 7 Avril 2021 au lot 31.
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