Colombe eucharistique en cuivre ciselé et doré. - Lot 42

Lot 42
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Colombe eucharistique en cuivre ciselé et doré. - Lot 42
Colombe eucharistique en cuivre ciselé et doré. Debout, la tête est droite, les ailes sont repliées le long du corps qui est gravé de plumes stylisées de forme losangique, le bec est strié, les articulations du haut des pattes sont marquées par un décrochement, la queue est en éventail ; la panse du côté droit s’ouvre par une porte découvrant une niche pour conserver les saintes espèces ; anneau dorsal. Limoges, premier tiers du XIIIe siècle H. : 16 cm – L. : 24 cm (accidents et restaurations) C’est au début du IIIe siècle qu’il est fait mention d’un récipient en forme de colombe utilisé par les chrétiens pour la célébration eucharistique. Des colombes d’argent, d’argent doré ou d’or ont été offertes par des prélats puissants pour des cathédrales ou des basiliques comme celle de Saint-Gervais-et-Saint-Protais de Rome au Ve siècle ; il est fait mention aussi dans des textes de celle de Saint-Denis, Cluny, Auxerre, Dijon, Anger et Poitiers comme faisant partie du mobilier liturgique. Suspendre la colombe permettait de préserver le pain consacré des rongeurs, et de manière symbolique offrait une représentation du Saint-Esprit. La modification de pratiques liturgiques à la fin du XIIIe siècle, notamment par l’adoration du Saint-Sacrement fait disparaitre ces colombes des voûtes où elles étaient suspendues. Ouvrage consulté : L’oeuvre de Limoges, Émaux limousins du Moyen Age, catalogue de l’exposition Paris, Musée du Louvre 23 octobre 1995 – 22 janvier 1996, pp 318 - 320
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