[Photographe non identifié]. Deux négatifs... - Lot 60 - Marie-Saint Germain

Lot 60
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Estimation :
300 - 400 EUR
[Photographe non identifié]. Deux négatifs... - Lot 60 - Marie-Saint Germain
[Photographe non identifié]. Deux négatifs sur papier ciré. Les ruines du château de Fère-en-Tardenois (Aisne), 1859. Négatif sur papier ciré de forme ovale 21,5x 18 cm. Situé et daté à l’encre sur le négatif. Les ruines du château de Fère-en-Tardenois (Aisne), 1859. Négatif sur papier ciré, 27 x 21,5 cm. Situé et daté à l’encre dans le négatif. Actif dans la région de Cierges (Aisne) entre 1855 et 1859. Ensemble de négatifs sur papier ciré et de positifs sur papiers salés réalisés dans la région de Cierges (Hauts de France) par un gentilhomme, photographe amateur. Les épreuves sont datées de 1855 à 1859 et représentent essentiellement la propriété de notre calotypiste, située dans le centre du village de Cierges face à l’église Notre Dame, la campagne environnante ainsi que les villages de Fère et Coulonges. Notre calotypiste utilise des négatifs sur papier ciré selon le procédé de Gustave Le Gray, procédé décrit dans la troisième édition de son « Traité nouveau théorique et pratique des procédés et manipulations sur papier et sur verre » publié en 1852. "Le procédé que je mets en tête de cet ouvrage, sous le titre de procédé sec, est celui à l'aide duquel j'opère journellement. Je le recommande tout spécialement à l'attention des amateurs de photographie, comme donnant les résultats les plus complets, tant pour la facilité des manipulations que pour la beauté des épreuves ». Ce procédé permet de produire des images de qualités mais il permet également la préparation à l’avance des négatifs facilement transportables qui peuvent se conserver plusieurs jours après sensibilisation. Dans ce bel ensemble de photographies inédites, notre gentilhomme photographie sa propriété, les bâtiments, son cabriolet ainsi que les villages alentours. On remarquera la présence de plusieurs bas reliefs sur les piliers de la porte d’entrée de la propriété ainsi que sur la façade arrière du bâtiment principal côté jardin, motifs utilisés pour réaliser des montages photographiques. Il fait partie de la centaine de calotypistes actifs en France dans la décennie 1850 - 1860 qui ont découverts et pratiqués la photographie sur papier salé, par la lecture des traités de photographies techniques et théoriques alors disponibles.
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